Histoire Du Maquillage et Des Paillettes
Le Maquillage et les Paillettes Depuis Toujours
L’Histoire du Maquillage et des Paillettes remonte à la préhistoire. Depuis toujours, le maquillage et les paillettes sont des éléments de beauté et de décoration. Ils ont connu des évolutions et des usages variés selon les époques et les civilisations. Nous allons retracer leur histoire et découvrir comment ils sont passés de rituels sacrés à accessoires de mode.
Si l’on remonte l’histoire du maquillage et des paillettes, les premières traces de maquillage datent de la préhistoire. Les hommes et les femmes utilisaient des pigments naturels pour se peindre le corps et le visage. Ces peintures avaient probablement des fonctions rituelles, liées aux cultes funéraires, à la fertilité ou aux pratiques chamaniques. Elles servaient aussi à se protéger du soleil, du vent ou du sable.
Les paillettes sont des petites particules qui réfléchissent la lumière et créent un effet scintillant. Ces dernières décorent maintenant le corps, les vêtements ou les objets.
Les paillettes existent depuis la préhistoire, où les ancêtres utilisaient du mica broyé pour faire briller les peintures rupestres. Les Mayas utilisaient aussi des paillettes pour faire resplendir les murs de leurs temples. Les Égyptiens utilisaient des paillettes de minéraux, comme la pyrite ou le lapis-lazuli, pour orner leur visage. Ils utilisaient parfois aussi les élytres d’insectes, comme les scarabées, pour créer des reflets irisés.
Dans l'Antiquité
Les Égyptiens sont considérés comme les premiers à avoir utilisé du maquillage pour embellir et améliorer leur apparence, dans un sens spirituel. En effet, dans la grande histoire du maquillage et des paillettes, le maquillage facilitait la renaissance dans l’au-delà et avait des vertus médicinales. Les Égyptiens se maquillaient les yeux en amande avec du fard noir appelé “mesdemet” ou “khôl”, à base de suie et de plomb. Ils utilisaient aussi du fard vert à base de malachite broyée, du fard rouge à base de coquelicot ou d’ocre sur les lèvres, et du henné pour colorer les ongles. Pour certaines cérémonies, les femmes accentuaient leurs veines avec une poudre bleutée ou se maquillaient les mamelons en or.
Les Grecs et les Romains ont adopté ces produits de soins grâce aux caravanes des épices et de la soie qui leur apportaient les produits orientaux. Le maquillage se démocratisa vers le IIIe siècle avant J.-C. et devait être léger et naturel. Le teint devait être pâle, signe de distinction sociale. Pour cela, on utilisait du plâtre, de la craie ou du carbonate de plomb, appelé “blanc de céruse”. On appliquait aussi des masques à base de miel et de poudre d’orge pour adoucir la peau. Des traités de cosmétiques datent de cette époque avec par exemple celui de Galien, médecin grec.
Du Moyen Âge à La Renaissance
Au Moyen Âge, le maquillage était diabolisé par l’Église, qui le considérait comme un signe de vanité et de luxure. Seules les prostituées et les actrices se maquillaient. Les femmes de la noblesse devaient avoir le teint clair et les cheveux blonds, symboles de pureté. Elles utilisaient donc du fond de teint et des teintures à base de plantes.
Au XVIe siècle, le blanchiment du visage devint une mode et donc l’usage de la poudre de céruse, très toxique. Les yeux et les cils étaient maquillés avec de l’antimoine, lui aussi toxique car c’est un métal proche de l’arsenic. Le vermillon, une teinture de cochenille, se voyait porté sur les lèvres et les joues. On utilisait aussi de la poudre d’or ou d’argent pour faire briller le visage. À l’époque de Louis XIV, les nobles mettaient du safran pour avoir bonne mine. Apparurent aussi “les mouches”, ces taches de velours noir que l’on collait sur le visage pour cacher les traces de variole ou pour créer un contraste avec le teint blanc. Le maquillage commença à être porté par toutes les classes sociales.
Le Maquillage aux XVIIIe et XIXe siècles
Au XVIIIe siècle, le maquillage devint un marqueur social. Les courtisanes portaient du rouge foncé, tandis que les bourgeoises portaient du rouge plus clair. Le teint devait être blanc et rosé, avec des sourcils fins et des lèvres en cœur. On utilisait aussi des fards à base de cire, de graisse ou de talc. Après la Révolution française, le maquillage disparu des moeurs, car il représentait l’aristocratie. Il ne fut porté que par les prostituées et les actrices.
Au XIXe siècle, le maquillage revint à la mode, mais de façon discrète. Vers 1830, l’idéal était d’avoir l’air mourant, avec un teint pâle et des yeux cernés car le contraire faisait trop bourgeois. Alexandre Napoléon Bourjois lança en 1881 les sticks gras de la parfumerie théâtrale Ponsin. Les femmes du monde s’en emparèrent, dont la célèbre actrice Sarah Bernhardt (voir photo). En 1856, le premier colorant de synthèse apparait, ce qui permit de baisser le coût de fabrication des produits de beauté.
Le maquillage et les paillettes au XXe siècle
Au début du XXe siècle
Le maquillage, quel que soit le type de peau, était encore considéré comme immoral et réservé aux prostituées. Mais les femmes militèrent pour leur indépendance et le rouge à lèvres devint un symbole de ce phénomène. Le maquillage se démocratisa et ainsi vendu à bas prix dans les magasins. Ainsi, des marques célèbres virent le jour, comme Maybelline, qui lança le premier mascara en 1913, ou Chanel, qui lance sa première large gamme de maquillage grâce à son savoir faire et sa mise sur le marché fût un succès.
Le Cinéma
Le cinéma popularisa le make up, avec des stars comme Greta Garbo, Marlene Dietrich ou Marilyn Monroe (avec sa robe de cristaux) , qui lancèrent des tendances. Le maquillage devint un art, avec des maquilleurs professionnels comme Max Factor ou Helena Rubinstein. Au milieu du siècle, il fallait prendre soin de sa peau et des contrôles médicaux furent mis en place pour garantir la qualité et la sécurité des produits cosmétiques. À partir des années 1990, les maquillages naturels, respectueux de la peau et de l’environnement devinrent le choix des femmes à la recherche de beauté.
Les Paillettes Contemporaines
Les paillettes contemporaines fabriquées à partir de plastique, comme l’acrylique, le polyester ou le polyéthylène, sont coupées en fines lamelles et colorées avec des pigments. C’est Henry Ruschmann, un ingénieur américain, qui inventa les paillettes modernes en 1934, en cherchant un moyen de recycler les déchets plastiques. Il fonda l’entreprise Meadowbrook Inventions, qui existe encore aujourd’hui. Les paillettes se transformèrent en un accessoire incontournable pour le cinéma, le théâtre, la mode ou la musique.
Elles devinrent un symbole de glamour, de fantaisie et de fête. Elles symbolisent certains mouvements culturels, comme le disco, la pop music ( Rihanna ou Lady Gaga utilisent les paillettes les sequin pour leurs vétements ou leurs maquillages) le glam rock ou le drag.
Bien sûr, l’art utilisera les paillettes avec pour exemple Rober Malaval dès 1973 qui sera un utilisateur des ces beautés miroitantes par « l’effet scintillant ». De même John Armelder, Victor Davson, Liam Gillick ,Ann Veronica Janssens Georgia Gibson participeront à l’éclat des paillettes et sequins.
Conclusion
Le maquillage et les paillettes sont des éléments de beauté et de décoration qui ont traversé les siècles et les cultures. Ils ont eu des fonctions diverses, allant du sacré au profane, du social au personnel, du médical au ludique. Ces produits cosmétiques ont reflété les idéaux de beauté à travers les âges et se transforment encore aujourd’hui par un besoin de beauté et de respect de notre environnement.
Si vous êtes intéressé par les paillettes biodégradables pour votre routine beauté, vous pouvez trouver des produits de qualité chez Okanae ( partenaire du Make Up Talent ), une entreprise française spécialisée dans la fabrication et la distribution de cosmétiques naturels. Okanae propose des paillettes biodégradables ( > 90%) à base de produits naturels d’origine éthique et durable, qui soutiennent les communautés locales en protégeant les forets naturelles (protègent les habitants naturels des insectes). Ce sont les mêmes paillettes qui sont utilisées aussi dans l’alimentation et la confiserie,ainsi que dans les produits pharmaceutiques.